Comme le passage des bras est simultané, il est délicat de rester à plat lors des respirations. C'est sans doute de ce détail que provient la difficulté majeure de cette nage.
La description de la technique d'une nage peut varier énormément en fonction des techniciens. Voici celle que nous essayons de faire passer à nos dauphins en herbe:
La phase propulsive des bras ressemble à celle observée en crawl.
Pour que les avant-bras soient moteurs, il faut que:
1. Les mains aillent plus vite que les coudes ( mouvement comparable au " bras de fer" ).
2. Les mains et les coudes passent en même temps à la verticale des épaules.
3. Les mains continuent d'avancer plus vite que les coudes jusqu'aux cuisses ( qu'elles touchent au passage ).
Les bras seront plus ou moins pliés. Il est possible que les mains se touchent sous le ventre si le nageur choisit de fléchir beaucoup les bras.
En pratique l'intensité des deux ondulations est rarement égale. Le mouvement de jambes placé en fin de mouvement propulsif des bras permet de "catapulter" les bras et les épaules vers l'avant.
L'ondulation effectuée, lorsque les mains sont devant, est moins moteur. C'est plus un mouvement qui permet de remettre le corps à plat.
Elle peut être réalisée sur le côté ( comme en crawl ) tête dans l'axe, ou devant en avançant le menton ( et non en levant la tête ). Il faut essayer de ne pas soulever les épaules.
La fréquence des respirations dépend de l'intensité et de la distance. Sur un 50 mètres en compétition il n'est pas nécessaire de trop respirer, mieux vaut fixer la tête. Pour le 200 mètres, la priorité est donnée à l'oxygénation ( respirer tous les mouvements est vivement conseillé assez tôt dans la course !). Pour le 100 mètres, il n'y a pas vraiment de tendance à se dégager nettement.
